133eme Saint Charlemagne

Raymond SUSINI, notre président de la Saint Charlemagne 2009, présente la particularité d'avoir fait toute sa scolarité au Bahut, depuis la Maternelle (1938-1939) jusqu'à la classe de philosophie (1951-1952) Il est donc l'un des très rares bahutiens à être resté aussi longtemps dans les murs du vieux bahut. D’autres liens le rattachent encore à notre Lycée : son frère Christian actif au sein de notre conseil d’administration et président de la Saint-Charlemagne 1984, son père économe du lycée et son grand-oncle dont les deux noms figurent sur les plaques commémoratives de nos morts dans les conflits de 1914 et 1940.

Après sa scolarité au Bahut qui s'achève en 1952, il prépare au lycée DU PARC à Lyon le concours d’admission à L’ÉCOLE SPÉCIALE MILITAIRE DE SAINT CYR, (ESM) qu'il intègre en 1952. À sa sortie de l'ESM en 1955, il choisit les Troupes de Marine (Infanterie coloniale) et il effectue un premier séjour en AFN dans un Régiment de tirailleurs sénégalais.

Son choix initial de carrière le conduit ensuite à servir en Afrique noire puis à revenir en France pour présenter le concours de l'ÉCOLE D’ÉTAT-MAJOR.
À sa sortie il repart en Algérie et à l'issue du séjour repart en Afrique en Mauritanie, au titre de l'assistance technique ou, en tant que commandant d'une unité mauritanienne, il aura sous ses ordres deux des futurs chefs d’État mauritaniens.
Il rejoint ensuite L’ÉCOLE DE GUERRE à Paris et à sa sortie il prend la direction du département « politique et idéologie » du monde soviétique au Secrétariat Général de la Défense Nationale.
Après. un autre séjour outre-mer il sert à l’État Major du 2ème CORPS D'ARMÉE en Allemagne à BADEN BADEN comme chef du bureau logistique puis il prend en 1980 le commandement d'un régiment professionnel ce qui l'amène à prendre la tête du Groupement opérationnel d'assistance technique de BOUAR en République Centrafricaine.
De retour à Paris il prend les fonctions de chef d'état-major à l’Inspection des Forces extérieures puis part au Liban mettre en place et commander le détachement des « casques blancs » après l'attentat des islamistes contre l'immeuble « Drakkar ». À l’issue de cette mission il repart en Afrique, cette fois-ci de l'Est, au poste de conseiller défense du président de la République de DJIBOUTI.

À l’issue de cette mission il revient à Paris pour prendre la responsabilité du Centre d'Exploitation du Renseignement militaire durant la première guerre du Golfe. Sa carrière militaire se termine ainsi le 28 février 1991… pour prendre dès le lendemain le poste de chef du Secrétariat permanent du Comité interministériel du renseignement qu'il assumera pendant 7 ans.

Il quitte cette deuxième carrière en 1998 et partage maintenant son temps libre entre Paris, l'Auvergne, la Martinique et la Corse de ses racines paternelles.

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