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Un petit moment avec Yvan Marc

Un petit moment avec Yvan Marc

Par Hélène Cornet et Kévin Paradis
Mardi soir, après leur repas noël, les internes ont eu le droit à un petit concert privé, en salle polyvalente. Grâce à l'association "Musique Vivante", le lycée a eu la possibilité d'offrir une soirée originale avec sur la scène, Yvan Marc. Alors, à l'anguille, on a décidé, avant le concert, d'aller faire un petit tour en salle poly', histoire de recueillir quelques paroles.
Kévin : Il y a de cela 2 ans, lors du projet qu'on avait eu avec Madame Jouve (composition de parole...), tu nous avais dit que désormais, tu sentais qu' il te serait peut-être possible de sortir du semi-professionel pour le professionel. J'aimerais savoir ce qu'il en est aujourd'hui...
Yvan Marc : La musique est une grosse part de mon temps mais je suis toujours enseignant. Aujourd'hui, il me serait possible de vivre que de la musique, mais dans la conjoncture actuelle, ça serait plutôt risqué, pour l'instant je préfère continuer à enseigner. Cela dit, ça avance tout doucement, on a sorti un nouvel album, on a pas mal de dates, peut-être, que dans quelques années, je pourrai vraiment faire que de la musique.

Kévin : Tu nous as dit que tu avais des concerts programmés, alors j'aimerais savoir, si tu as déja pu jouer à l'étranger, quelle est la grosse différence entre ici et d'autres pays?
Yvan Marc : Je n'ai joué qu'en Suisse et en Belgique, pour la chanson française, cela reste relativement difficille de sortir du territoire. Il faut tout une logistique pour le transport des instruments, et si notre déplacement n'est pas payé, c'est délicat....On n'a pas non plus énormément de propositions, quelques une sur le Québec, mais pour le moment on préfère se concentrer sur la France.

Kévin : Est-ce que tu as l'impression qu'il est plus difficille d'avoir du monde à un concert maintenant ? Je suis dans la musique aussi, mon père l'était avant moi, et on a l'impression que de plus en plus, alors qu'une cinquantaine de personnes c'était rien à un concert, que désormais, c'est pas si mal....
Yvan Marc : En effet, un concert c'est de plus en plus risqué, on ne sait jamais si il y aura du monde ou pas, et puis la politique du gouvernement est déplorable au sujet de l'art, avec tout les problèmes des intermittents du spectacle. Les salles disposent de moins en moins d'argent pour faire leurs programmes, et seules celles qui peuvent se permettre de faire des concerts régulièrement, qui se taillent une réputaion, se remplissent. Et puis aussi, il y a peut-être plus d'offre, de plus en plus de groupes, et la télé-réalité vole des salles aux vrais artistes...

Hélène : Et pourquoi est-ce que vous venez ici ?
Yvan Marc : Grâce à l'ascociation "Musique Vivante", qui paye le salaire des musiciens en grande partie pour permettre à des lycées de les faires venir pour des concerts privés comme ici. Du coup, je fais aussi pas mal d'interventions dans les lycées, où on compose avec les élèves des chansons avant de les enregistrer, comme ici il y a deux ans.

Kévin : Elle t'apporte quoi sur le plan personnel cette collaboration ?
Yvan Marc : cela m'apprend à travailler sur le texte des autres, il faut que je m'y adapte, qu'on y trouve une mélodie...Mais cela me donne aussi beaucoup d'idées pour mes propres paroles, parfois un mot, une simple tournure de phrase me donne de l'inspiration.

Hélène : et cette inspiration elle te vient comment ? Est-ce que qu'il y a un moment plus propice à la composition ?
Yvan Marc : Non pas vraiment de moment en particulier, des fois ça marche, d'autres non, ou même, il m'arrive de passer un long moment sans avoir la moindre envie ne serait-ce que d'écrire !! Et puis on jette beaucoup de chansons, parfois on les reprend, quand on a mûri un peu plus, mais en tout les cas, j'aime travailler avec des musiciens. Ce qui est sûr, c'est qu'il faut du travail, il faut s'exercer, ça ne vient pas comme ça. Enfin il arrive qu'une chanson sorte d'un trait évidemment, mais souvent il faut les retravailler plusieurs fois avant d'arriver à quelque chose de correct. Pour ma part, je me concentre surtout sur la ryhtmique des mots, pas sur les rîmes.

Kévin : Est-ce que tu trouves, alors que beaucoup composent en anglais, que la langue française a un avantage ?
Yvan Marc : J'aime que mon public comprenne mes paroles, voir ses réactions. Cependant, ce n'est pas facile, le français chante moins, et le public français est peut-être plus exigeant sur les paroles que ne l'est le public anglais.

Kévin : Plus classique comme question....Quand as-tu commencé à jouer de la musique ?
Yvan Marc : Vers sept/huit ans. Mais ça ne me plaisait pas beaucoup. Le déclic s'est produit à quatorze ans avec l'écriture, avant la musique se résumait à des cours de solfège ou d'instrument, ça n'avait pas vraiment de sens pour moi. Du coup je ne suis pas virtuose, je ne sais même plus lire une partition!! Cela dit, peut-être que ça me pénalise lorsque je compose, alors c'est important pour moi de travailler avec des musiciens.

Kévin : Est- ce qu'un groupe en particulier t'a donné envie de faire comme eux, de la musique ?
Yvan Marc : Pas vraiment, j'écoutais Brassens, Renaud, Cabrel, la chanson française de l'époque, mais ce n'est pas vraiment ça qui ma donner envie. Tout a vraiment débuté quand j'ai commencé à écrire des poêmes, c'était vraiment un appel du texte. J'ai fait des groupes, on a commencé dans des bars, ou c'est assez difficile, car le public doit être capté, c'est un bon apprentissage pour la suite, mais on ne s'entend pas, on joue à l'aveugle....Chanter aussi a été dur au début, il a fallu le temps pour que je trouve ma voie.

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