Sur les rivages du Lac Victoria

Sur les rivages du Lac Victoria

Par Kévin Paradis
Source : l'effet papillon, canal +

C'est sur les rivages du plus grand lac Africain où le Nil prend sa source que se situe le principal foyer de la pandémie SIDA, car 1/3 de la population locale y est séropositive. Bien sûr l'aide humanitaire arrive, mais cela ne peut-être suffisant, alors les chercheurs locaux se sont organisés pour parer à ce fléau.
Après des années d'études, un lien a enfin été établi entre la population contaminée pas le SIDA et celle circoncise. En effet, être circoncie diminue de 60% les chances d'etre contaminé lors de rapports sexuels. Un nouveau moyen de prévention moins sûr que le préservatif, mais pluôt bien adapté a cette région, car peu chère et définitif.
Alors on s'organise. L'équipe de chercheurs a désormais une armada de médecins formés à la circoncision, une anesthésie locale, quelques minutes, et le tour est joué. Partout dans la région l'équipe tourne et tente de convaincre une populaton qui reste en quelques occasions attachée à ses contumes.
Pour les plus conservateurs, la circoncision ne fait pas et ne devra jamais faire partie de la culture africaine. Pour les pères de familles, prendre la décision de se faire circoncire est difficile, avec un temps de cicatrisation allant de 2 à 3 semaines, mais en ce qui concerne leurs enfants, le choix se fait plus vite, surtout grâce au faible coup de l'opération.

Si beaucoup de "sages" de la localité s'opposent à la circoncision, du côté opposé du lac, à l'est, certains d'entre eux qui se font encore apeler sorciers, ont des pratiques pour le moins étranges, ou plutôt chocantes Leurs spécialités ? Faire des potions miraculeuses à base personnes albinos. Outre le soleil, les albinos d'Afrique, et en particulier a l'est du lac Victoria ont donc trouvé un enemi de plus. Ils sont traqués pour leurs organes, et c'est ainsi tout un trafique qui s'organise pour les repérer puis les dépesser, ce qui se fait dans l'immense majorité des cas avec un soutient inatendu, celui de la famille. Avant, les albinos étant tués à la naissance, il n'y avait jamais eu de problemes, mais depuis le début de l'année une trentraine de massacres ont été signalés, et bien plus d'agressions. Le mode opératoir est simple, une fois la personne trouvée, il suffit de s'assurer que personne ne la protège, de la décapiter, et de la démenbrer, puis les trafiquants boivent le sang de leur victime. Une fois celle-ci enterrée, il n'est alors pas rare qu'ils reviennent l'exumer pour en prélever les organes. La communauté albinos a bien sûr demandé la protection de l'état mais la police semble à demi corrompue, certains fonctionnaires ayant été impliqués dans des affaires de trafiques d'organes d'albinos...

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